Le projet
agrivoltaïque
La Ferme du
Beugnon à
Arcy-sur-Cure

LE VOLET énergétique

Pour répondre aux objectifs nationaux en matière de transition énergétique, GLHD propose un modèle innovant pour produire de l’énergie solaire à grande échelle, tout en soutenant la transition agricole.

Un modèle sans subventions publiques

GLHD développe ses projets sur la base d’un modèle économique innovant qui s’exempt de subventions dans le but de produire une énergie vertueuse renouvelable dont le prix de vente sera compétitif sur les marchés afin de la rendre accessible à tous.
En effet, l’énergie photovoltaïque est aujourd’hui souvent subventionnée par l’État, via un mécanisme d’Appels d’Offre lancés par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Par période, des volumes de Mégawatts sont ouverts aux candidats qui proposent leur projet selon un cahier des charges précis. Ces appels d’offre garantissent un tarif d’achat avantageux aux lauréats qui proposent eux-mêmes leur prix d’achat, calculé afin de permettre la rentabilité économique du projet. Cette recherche d’un modèle viable, pérenne et plus autonome est aujourd’hui reconnue. La récente intégration de EDF au capital de GLHD témoigne de la solidité du modèle proposé et de la pertinence de l’agrivotaïsme.

Un modèle productif

Avec ce parc agrivoltaïque, l’objectif est de produire 131 357 MWh, ce qui permettrait de répondre aux besoins en électricité d’environ 4 287 habitants.
Pour assurer la complémentarité avec le projet agricole, les panneaux solaires seront espacés. Néanmoins, ils resteront suffisamment concentrés pour que la production du parc et l’installation des équipements associés (poste de livraison, raccordement au poste source) reste viable ! Ainsi, le taux d’occupation des sols (qui correspond au ratio entre la surface recouverte par des panneaux et celle laissée à découvert) pourra varier autour de 30 à 50%.

Un projet réversible

La durée de vie du projet est d’environ 40 ans. Les panneaux sont en effet garantis pour une durée de 30 ans, mais la maintenance est assurée pour qu’ils produisent de l’électricité sur 40 ans, la durée inscrite dans les baux signés avec les propriétaires et exploitants agricoles. Durant toute la vie du projet, les terres conserveront ainsi leur vocation agricole et ne seront ni artificialisées ni laissées en friches.


Au moment du démantèlement, l’intégralité des structures est retirée. Les pieux battus, simplement enfoncés dans le sol, laissent peu de marques sur les parcelles. Les terres sont ainsi restituées dans leur état initial, voire enrichies après plusieurs années de cultures ou d’élevage sans engrais chimiques de synthèse.

LE taux de recyclage des panneaux est aujourd’hui de 90 à 95%.

En effet, es panneaux sont constitués majoritairement de silicium, matériau composé de sable. Des filières sont en cours de développement pour recycler au maximum, au mieux et au plus près les matériaux issus des panneaux photovoltaïques.
Source : PVCYCLE, 2021.